Stéphane Ruffier: «Je n’aime pas me mettre en avant»
Caractère fort et joueur important du groupe stéphanois, Stéphane Ruffier se confie sur sa personnalité. Après sa titularisation en Bleu à Geoffroy-Guichard, le gardien de but international aborde le sprint final avec confiance et ambition.
Comment s’est déroulé ce rassemblement avec l’équipe de France ?
Très bien. Avec un bon résultat dimanche soir (victoire 2-0 face au Danemark à Geoffroy-Guichard) et un autre moins bon jeudi dernier (défaite 1-3 contre le Brésil au Stade de France), mais, dans l’ensemble, c’était une semaine positive. C’est toujours une fierté de porter le maillot de l’équipe de France et de représenter notre pays. D’autant plus devant mon public. Les Stéphanois sont toujours très sympas avec moi. Dimanche, c’était une très belle soirée pour moi.
Comment envisages-tu la fin de saison ?
Nous avons tout pour finir dans les cinq premiers, à nous de nous en donner les moyens. Le sprint final commence, l'objectif est de terminer le plus haut possible. Nous savons qu’il y a d’autres équipes en course et que tout ne dépend pas que de nous. Celui qui fera l’erreur le paiera à la fin. Janvier et février ont été difficiles. Nous avons bien réagi au mois de mars. Nous sommes dans une période de confiance. Les objectifs ont toujours été là mais il est important que cette petite dose de confiance s'ajoute juste avant le dernier sprint de la saison.
Quel est ton regard sur la situation actuelle de Monaco ?
Il y a un projet ambitieux à Monaco. Depuis l’arrivée des nouveaux investisseurs, beaucoup de joueurs internationaux sont passés par Monaco. La saison dernière, ils ont fait un parcours de champions. Ils ne terminent que deuxièmes parce qu’il y a le PSG devant. Etre encore en course pour le podium et en quarts de finale de la Champions League, c’est énorme. Le projet est à l’image du club : grand.
Tu as la réputation d’un joueur qui parle peu devant la presse. Est-ce un trait de ta personnalité ?
Disons qu’être face aux journalistes n’est pas l’endroit où je suis le plus à l’aise. Je ne ressens pas le besoin de m’exprimer tout le temps. Je suis relativement discret et je n’aime pas me mettre en avant. C’est mon caractère. Je suis franc. Au-delà de cela, je n’ai aucun souci avec la presse et les journalistes.